Nicolas a
quitté sa Bretagne natale pour nous rejoindre au Muséum National d'Histoire Naturelle. Il étudie, dans le cadre de sa thèse de doctorat, l’effet des changements globaux sur la taille des oiseaux communs en France. Il a effectué sa formation en écologie à l’Université de Rennes
1, et a eu l’occasion de découvrir le MNHN lors de sa deuxième année de Master.
Récemment spécialisé dans l’étude des changements globaux, ses recherches
étaient orientées vers la conservation des reptiles et amphibiens.
Après avoir étudié les reptiles endémiques de l’île de La Réunion, où il a
effectué son stage de fin d’études, il a poursuivi ses travaux sur
l’herpétofaune en milieu tropical en se focalisant sur Madagascar. Au cours des
trois prochaine années, Il va se dédier à la valorisation des prises de mesures
biométriques, en particulier du STOC capture. Il remercie chaleureusement tous
les bagueurs pour l’assemblage de cette mine d’or biométrique, et le LabEx
BCDiv pour le financement de ce projet de thèse.
vendredi 28 novembre 2014
lundi 24 novembre 2014
La reprise de la semaine
Chaque semaine, nous vous présentons une donnée de contrôle ou reprise de bague récente qui sort de l'ordinaire. Il peut s'agir d'une espèce pour laquelle nous n'avons que peu d'informations, d'un déplacement inhabituel ou remarquable, d'une longévité élévée etc.
Un cas de déplacement à longue distance chez le Moineau domestique
Photo : P.Fiquet
Le 10/11/2014, un particulier découvre un oiseau bagué mort dans son jardin à Ervauville (45). Grâce au numéro de la bague Muséum Paris jointe au courrier, nous constatons qu'il s'agit d'une femelle de Moineau domestique (Passer domesticus) capturée le 31/07/2013 à Saint-Froult (17). Les déplacements de cette ampleur (dans ce cas 390 km) sont exceptionels chez cette espèce généralement sédentaire.
jeudi 13 novembre 2014
Mâle ou femelle ? Le sexe des Phragmites aquatiques
photo F. Jiguet
Un Phragmite aquatique adulte, capturé en baie de Seine en août 2009. Mâle ou femelle ?
Un Phragmite aquatique adulte, capturé en baie de Seine en août 2009. Mâle ou femelle ?
Durant l'été 2013, les bagueurs du CRBPO ont prélevé quelques petites plumes de corps sur les Phragmites aquatiques (Acrocephalus paludicola) capturés en migration. L'objectif était d'effectuer un sexage moléculaire pour déterminer les patrons phénologiques de la migration, projet porté par une chercheuse polonaise, Katarzyna Wojczulanis-Jakubas, de l'Université de Gdańsk. Notre collègue vient de nous envoyer quelques résultats, notamment ceux concernant les adultes. Pour certains, les bagueurs avaient proposé un sexe 'morphologiques', sur la base le plus souvent de restes ou non de plaque incubatrice (zone de peau nue sur le ventre qui sert à mieux chauffer les oeufs en incubation, généralement présente chez les femelles). Si les individus déterminés mâles sur le terrain s'avèrent être des mâles génétiques (2 femelles seulement sur '21 mâles', donc plus de 90% d'oiseaux bien sexés), il n'en est pas de même pour les 'femelles' : 10 sur les 23 sont en fait des mâles. Ce chiffre n'est pas très loin d'une répartition au hasard.
Cela laisse supposer que de nombreux mâles ont aussi une plaque incubatrice, et qu'ils participent donc à l'incubation. Au final, sur 44 individus adultes, il y avait non pas 21 mâles et 23 femelles, mais 29 mâles et 15 femelles, soit deux mâles pour une femelle.
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