mercredi 28 janvier 2015

La reprise de la semaine



Régulièrement,en fonction de ce qui nous arrive et de nos disponibilités, nous vous présentons une donnée de contrôle ou reprise de bague récente qui sort de l'ordinaire. Il peut s'agir d'une espèce pour laquelle nous n'avons que peu d'informations, d'un déplacement inhabituel ou remarquable, d'une longévité élevée etc

Bilan des contrôles de Phragmite aquatique "français" sur leurs sites de nidification


Au cours du printemps 2014, quatre Phragmites aquatiques (Acrocephalus paludicola) porteurs d'une bague française ont été contrôlés sur leurs sites de reproductions : 

Trois contrôles ont été réalisés au mois de juin en Pologne, concernant deux oiseaux bagués adultes en août 2013, l'un dans l'estuaire de la Loire à la réserve du Massereau/Frossay (44), l'autre dans les basses vallées angevines à Soulaire et Bourg (49). Le troisième individu fut bagué aussi en août 2013, alors juvénile, dans l'estuaire de la Gironde à Chenac St Seurin d'Uzet (17).

Une femelle a également été contrôlée le 24 juillet 2014 en Biélorussie. Cet oiseau avait été bagué juvénile en août 2012 en baie de l'Aiguillon à Triaize (85).


Mesure de la longueur de l'aile pliée chez un Phragmite aquatique
Photo: Pierre Rivalin 

Il existe actuellement  dans la base du CRBPO  32 données qui nous renseignent sur l'origine des phragmites aquatiques stationnant en France : 21 concernent la Pologne, 7 la Biélorussie, 4 l'Ukraine (ces trois pays regroupant 90 % de la population nicheuse mondiale) ainsi qu'une donnée en Lituanie, par lecture de la bague métallique sur photos !

Ces données sont importantes pour une meilleure connaissance de cette espèce mondialement menacée, qui ne pourrait exister sans l'implication des bagueurs, en particulier français, mais aussi sans une fluidité dans l'échange d'informations entre les différentes centrales étrangères d'une part et dans la transmission des données des bagueurs vers leurs centrales de baguages d'autre part. 

Pour exemple, nous avons reçu de la part d'un chercheur étranger une demande de renseignement à propos d'un contrôle français de Phragmite aquatique en Biélorussie en 2013, alors que nous n'avons toujours rien reçu de la part de la centrale de baguage biélorusse... Il reste donc à craindre que des données ne se perdent pour la collectivité notamment en cas d'échange d'information directement entre bagueurs.









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire