Ces connaissances sur le fonctionnement de la métapopulation française de cigognes blanches sont issues du baguage de 10479 cigogneaux, entre 1988 et 2008 (21 ans), par les réseaux de bagueurs et d'ornithologues suivant les populations françaises de cigognes. Ces oiseaux bagués ont généré 1720 données de déplacements (à plus de 5 km), dont 239 entre populations. Sur la période d'étude, le suivi par baguage a été coordonné par le CRBPO. Il se poursuit depuis dans le cadre d'un programme personnel d'envergure nationale, coordonné par Gérard Wey (2009-2015) puis par Hubert Dugué, dans le cadre du Groupe Cigognes France.
Cette première analyse nationale des mouvements de cigognes blanches a été possible grâce à la collaboration entre le Groupe Cigognes France, le CRBPO, le Département Ecologie, Physiologie, Ethologie de l'Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (Strasbourg), et le Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive, dans le cadre des recherches doctorales de Emilio R. Rojas (financé par un contrat doctoral de l'Université de Strabourg).
Référence:
Figure. Changements entre 1988 et 2005 des échanges d'individus au sein de la métapopulation française de Cigognes blanches. Chaque nœud représente une population géographique de reproduction, et l'épaisseur des traits entre nœuds est proportionnelle au nombre d'individus ayant effectué le déplacement correspondant. Les flèches indiquent le sens des déplacements. Reproduit de Rojas et al. (2016). |
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