Le déclin rapide de certaines populations urbaines de Moineau domestique est préoccupant. En Grande-Bretagne, ça a mené à classer l'espèce sur la liste rouge des espèces menacées d'extinction. Nombre d'hypothèses ont été formulées pour expliquer les causes de ces déclins. Une d'entre elles propose que, en ville la disponibilité en insectes en période de reproduction serait réduite par rapport aux besoins de l'espèce. Un apport protéique insuffisant handicaperait la croissance des poussins, expliquant leur plus petite taille qu'en milieu rural. Cette croissance réduite pourrait s'accompagner d'une faible survie des jeunes moineaux au premier hiver en milieu urbain. Cela représenterait une fragilité démographique importante pour les populations urbaines de moineau domestique.
Cette hypothèse est explorée par
Alizée Meillère et
Frédéric Angelier du
Centre d'Etudes Biologiques de Chizé (CEBC), en collaboration avec le programme
SPOL Moineau et le CRBPO. D'autres résultats sont à venir, issus d'une étude à large échelle sur les
contaminants contenus dans les plumes de moineau domestique, collectées par le réseau des bagueurs.
Plus d'information dans l'
article du Journal du CNRS, et dans l'article suivant des collègues du CEBC:
Meillère, A., Brischoux, F., Parenteau, C., & Angelier, F. (2015).
Influence of urbanization on body size, condition, and physiology in an urban exploiter: a multi-component approach.
PLoS ONE,
10(8), e0135685
Un juvénile de moineau parisien qui a contribué à cette étude
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